Facteurs essentiels de réussite pour les adultes ayant un TSA

Au cours des cinq à dix prochaines années, des milliers de jeunes ayant un TSA quitteront le système scolaire et entreront dans le monde adulte. Ces chiffres ne devraient pas nous surprendre puisque les diagnostics de troubles du spectre de l’autisme (TSA) ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie et que le taux de prévalence au Canada est maintenant d’une personne sur 94. En Ontario, on estime que 100 000 personnes vivent avec un TSA (Source, Autisme Ontario). La question que bien des parents et professionnels se posent aujourd’hui est la suivante : que faut-il faire pour que nos jeunes adultes aient une belle vie? Les définitions d’une belle vie peuvent varier d’une personne et d’une famille à l’autre, mais la plupart conviennent généralement que l’autonomie, des relations interpersonnelles et un emploi intéressants font partie de l’équation.


Le récit qui suit est tiré d’une entrevue réalisée auprès d’un homme d’âge moyen ayant un TSA, engagé dans l’aventure de la vie adulte depuis quelque temps déjà. C’est l’histoire de mon frère qui, avec un soutien adéquat, a su surmonter de nombreuses difficultés de manière formidable pour devenir autonome et mener une vie digne et pleine de sens.